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En tant que particulier, vous souhaitez investir dans les marchés financiers, mais vous ne savez pas par où commencer ? Dans cet article, nous allons passer en revue le marché des CFD et celui des Futures sur lesquels vous pouvez investir.
Future et CFD, deux profils d’investisseurs différents
Il faut tout d’abord savoir que chacun de ces marchés possède son intérêt en fonction de la taille du capital que vous avez, du temps disponible et de l’expérience que vous avez des marchés financiers. Le trading sur futures, ou contrats à terme, s’adresse plutôt aux personnes qui possèdent un capital assez conséquent, alors que le marché des CFD est un peu plus ouvert aux petits investisseurs.
Le marché des CFD
Le marché des CFD, pour « Contract for Difference », fait intervenir des courtiers qui copient les cotations des principaux actifs comme les indices (CAC40, DAX, etc.), les paires de devises (Forex), mais également les matières premières, les actions ou encore les cryptomonnaies.
Vous avez la possibilité d’investir à la hausse ou à la baisse, c’est-à-dire que vous pouvez vendre sans posséder le titre ou l’indice. Les CFD se caractérisent par « l’effet de levier », c’est-à-dire qu’on peut investir une somme d’argent qu’on ne possède pas.
Concrètement, avec un effet de levier de 1:100, si vous avez un capital de 400 € vous pouvez investir jusqu’à 40 000 €. Ainsi, vous pouvez gagner plus vite, mais vous pouvez aussi perdre plus vite. Lorsque l’on maîtrise l’effet de levier, on peut vraiment faire fructifier son capital de manière assez conséquente.
Le marché des Futures
Le marché des Futures, ou contrats à terme, nécessite un plus gros capital. Il permet un échange, une négociation directe entre acheteurs et vendeurs. Les deux parties fixent les prix à l’avance avec une échéance également fixe.
Pour comprendre l’intérêt des marchés Futures, prenons un exemple concret. Imaginons une relation entre un agriculteur et un acheteur de céréales. La saison des récoltes est prévue dans 4 mois. L’acheteur et le vendeur vont se réunir et fixer le prix d’achat des céréales. L’acheteur va anticiper une hausse du prix et il va vouloir acheter plus bas. Le vendeur, lui, va anticiper une potentielle baisse en vendant un peu plus haut. Donc les deux parties peuvent se couvrir, les céréales vont être vendues 4 mois après au prix fixé lors des négociations et non pas au prix du marché au moment de la vente.